Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/42

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C’était, il n’y a pas encore longtemps, une croyance générale dans le pays que, toutes les fois qu’il devait mourir quelqu’un de la maison de Brandebourg, un spectre de femme parcourait les appartements du prince avec une chandelle à la main. Un page voulut, dit-on, arrêter un jour cette courrière de mort ; mais le fantôme le saisit à la gorge, et l’étouffa…

Cardan écrit également que dans la maison d’une noble famille de Parme, lorsque quelqu’un devait mourir, on ne manquait pas de voir un spectre de vieille assis sous la cheminée.

Toutes les fois que quelqu’un de la famille de Lusignan est menacé de quelque disgrâce, ou qu’un roi de France doit mourir d’une manière extraordinaire, la fameuse Mélusine