Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/46

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et, remontant à cheval, il s’achemina vers sa maison.

» Et tout incontinent deux forts grands et noirs mâtins commencèrent à l’accompagner, l’un d’un côté, et l’autre de l’autre ; et, quoi qu’il fît et les menaçât avec l’épée, ils ne le voulurent abandonner jusqu’à ce qu’ils furent venus à la porte de sa maison, où il entra ; et comme ses serviteurs furent sortis au-devant lui, ils s’émerveillèrent de le voir tant changé et défait, pensant bien qu’il lui était advenu quelque chose. Ils lui demandèrent ce qu’il avait : le chevalier leur récita le tout de point en point, jusqu’à ce qu’il fût entré en sa chambre, où, achevant de raconter ce qui s’était passé, les deux mâtins noirs entrèrent, et, se jetant sur lui, le mirent