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Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/74

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patte d’un loup-garou, on détruit le charme de sa métamorphose : on le force à redevenir homme ; mais avec la main ou le pied coupé. C’est ce qui arriva à la femme d’un gentilhomme d’Auvergne, qui voulait, sous sa forme de louve, faire violence à un chasseur, ami de son mari : le chasseur en se défendant lui abattit la patte droite, et son mari la fit brûler, comme c’était l’usage dans ce temps-là[1].

On sait que la qualité distinctive des loups-garoux est un grand goût pour la chair fraîche. Delancre assure qu’ils étranglent les chiens et les enfants ; qu’ils les mangent de bon

  1. Boguet. Discours exécrables des sorciers.