Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T1.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

V

stances, que mon style n’est d’aucun genre, que je fais succéder souvent le grave au burlesque, et réciproquement ; mais outre que les aventures de la Belle Julie et de Gabrielle de Provence ne pouvaient être écrites avec la même plume que le Cavalier sans tête et le Sorcier Agrippa ; dans la Grange du Diable, les travaux des petits démons devaient être peints autrement que l’apparition du spectre, à qui se livre, sans le savoir, la jeune fille du fermier Jean Mullin. Chaque chose à son lieu : j’écrirai gaiement, tant que je le pourrai, quand je me trouverai dans un fonds ridicule ; et si,