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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T1.djvu/95

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bert et son amante se trouvèrent dans le palais du comte de Nevers, sans savoir comment ils y avaient été transportés. Le comte de Nevers n’eut pas plutôt appris le retour de sa fille bien-aimée, qu’il accourut transporté d’allégresse, la couvrit de baisers, et combla de caresses celui qui la rendait à son amour. Il ordonna une fête magnifique, et tous les signes du deuil firent place dans la ville aux signes de la joie et à l’espoir du bonheur. On célébra un tournoi brillant, on donna un bal et un festin splendide, et le comte de Nevers fît annoncer par ses hérauts, que, le lendemain, Robert conduirait sa fille à l’autel. Les fêtes de l’hymen furent éclatantes, et Robert se disposa à emmener sa jeune épouse à Poitiers, emportant avec lui les bénédictions de tout le peuple de Nevers.