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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/111

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sent. Cette pauvre fille revient sans doute, accompagnée de plusieurs autres, pour se venger de vos parjures ? — Hélas ! oui.... » répondit Jules qui se ressouvint alors du mot que les invisibles lui avaient dit ; et il pria le curé d’empêcher les revenans de se montrer davantage. Le curé le promit, moyennant quelques messes que la maman paya d’avance, comme cela se pratique ; et le saint homme se retira, en s’engageant à travailler dès le lendemain à leur tranquillité. Comme la maladie de Jules n’était dangereuse que dans son imagination, il se sentit beaucoup mieux dès qu’il fut rassuré. Sa mère le quitta, en lui recommandant de se remettre l’esprit, et il se leva pour déjeuner. Quelques amis qui vinrent le voir, achevèrent de dissiper ses alarmes et de lui faire oublier les coups qu’il avait reçus ; de façon qu’il se portait