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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/121

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les promesses, et surtout l’absence de Théodore, décidèrent le cœur de l’infidèle ; elle oublia la foi promise et consentit à s’unir à son nouvel amant. » Le jour des noces se célébra avec pompe ; et, après la bénédiction, on donna le festin nuptial. Tous les parens étaient rassemblés en grand nombre autour des deux époux. L’allégresse brillait dans tous les yeux. Mais au sein de la joie générale, un homme seul paraissait en proie à la douleur. C’était un guerrier de haute taille ; sa visière était baissée, et personne n’avait vu ses traits. Assis auprès de Catherine, il gardait un morne silence, et son visage était tourné vers elle. » La jeune épouse, arrêtant sur lui ses regards, le pria de se montrer et de prendre part à son bonheur. L’inconnu ne répondit rien ; et tous les convives joignirent leurs prières à