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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/185

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est long, dit-il à Hippolyte, comment voulez-vous que je vous transporte ? — Peu m’importe ! pourvu que je sois chez le doyen avant midi. — Désirez-vous que nous voyagions sous terre ? — Non, tu ferais écrouler des villes, et je ne veux pas t’enrichir si promptement. — Souhaitez-vous que nous allions par eau ? — Non, tu dessécherais les mers et les rivières, et le poisson manquerait pour le carême prochain. — En ce cas, nous partirons donc sur le vague des airs ? — À la bonne heure. »

Et il lui sauta sur le dos. Le diable étendit ses grandes ailes, volant cent fois plus vite que le vent. Au milieu de la route, le diable toujours malin, ennuyé peut-être d’être obligé de servir un homme, malgré qu’il en eût, essaya de lui jouer un tour et de jeter son cavalier dans la mer, sur laquelle