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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/25

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éblouissant. Il a de plus un visage au derrière, entre la queue et les fesses. Tandis qu’Agrippa le considérait, des sorcières qui battaient l’eau avec des gaules blanches firent gronder le tonnerre et tomber la grêle. Les ténèbres s’épaissirent et le lieu ne fut plus éclairé que par la corne lumineuse du grand diable Léonard. Alors le maître des cérémonies donna le signal de l’adoration ; tous les assistans s’avancèrent vers leur doyen et lui baisèrent à genoux le visage de derrière, en tenant la chandelle à la main. Agrippa, son tour venu, prit, comme tous les autres, la chandelle des mains d’un petit diable qui n’avait pas de bras, et baisa le postérieur de Léonard. Ensuite le maître des sabbats le présenta aux sorciers en qualité de frère, et lui donna un coup de corne au bas