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PREMIÈRE PARTIE


En 1860, la réputation du docteur Wybrow, de Lon- dres, était arrivée à son apogée. Les gens bien informés affirmaient que, de tous les médecins en renom, c'était lui qui gagnait le plus d'argent.

Un après-midi, vers la fin de l'été, le docteur venait de finir son déjeuner après une matinée d’un travail ex- cessif. Son cabinet de consultation n'avait pas désempli et il tenait déjà à la main une longue liste de visites à faire, lorsque son domestique lui annonça qu'une dame désirait lui parler.

« Qui est-ce ? demanda-t-il, Une étrangère ?

+ — Oui, monsieur,

— Je ne reçois pas en dehors de mes heures de con- sultation. Indiquez-les lui et renvoyez-la. À

— Je les lui ai indiquées, monsieur.

— Eh bien? 1

— Elle ne veut pas s’en aller.