qu’ils étoient en droit d’attendre de leurs frères ;
Que l’illégalité de leur réunion ne les empêchoit pas d’émettre un vœu, ou du moins d’expliquer ce qu’ils entendoient par Aſſemblée Coloniale ; dans quelle forme ils croyoient que cette Aſſemblée pouvoit être formée, & s’ils penſoient que les Citoyens de Couleur duſſent y être admis ;
» Que ſi l’on avoit oppoſé aux Colons-Blancs, qui ont député à l’Aſſemblée-Nationale, le défaut d’autoriſation d’une Aſſemblée Coloniale légalement convoquée ſur les lieux, leur Aſſemblée n’auroit pas été reconnue, & les Députés admis à l’Aſſemblée-Nationale ;
» Conſidérant encore que ce n’eſt point par des moyens de cette nature qu’on peut étouffer le cri naturel de la Liberté, qui ſe fait entendre par-tout où il y a des hommes en état de l’apprécier ;
» Qu’il ſuffit, que les Colons ſoient réunis dans l’étendue de la Monarchie Françoiſe, pour qu’ils puiſſent délibérer ſur les objets qui les concernent ; que les Citoyens-Libres de