pas avoir mérite, les Citoyens-libres, de Couleur, répandus dans les Colonies ont été privés des biens, des avantages, inappréciables que tous les François ont partagé.
» Dans les Colonies, ils n’ont pas été appelles aux Aſſemblées élémentaires.
« En France, à Paris, ils ont eu la douleur de voir former à leurs côtés, ſous leurs yeux, des Aſſemblées partielles dont l’accès leur a été interdit, des Députés à l’Aſſemblée Nationale ont été nommés, & les Citoyens de Couleur n’ont pas concouru a leur élection. Des cahiers ont été rédigés, & personne n’a été appellé, pour défendre, pour ſtipuler leurs intérêts : enfin, MM., votre Aſſemblée s’eſt continuée juſqu’à ce jour ; &, ſans la démarche que leur zèle, leur patriotiſme, leur attachement inviolable pour vous, leur ont inſpirée, les Citoyens de Couleur ignoreroient encore votre réunion & les avantages qui peuvent en réſulter
« Il étoit temps, Meſſieurs de faire