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Grandlieu (Mademoiselle de), sous le premier Empire, épousa un chambellan impérial, peut-être aussi préfet de l’Orne, et se vit, seule, reçue dans Alençon, parmi les membres exclusifs de l’aristocratie locale, que dominaient les Esgrignon (Le Cabinet des Antiques).

Grandlieu (Duchesse Ferdinand de), d’origine portugaise, née Ajuda et de la branche aînée de cette maison alliée aux Bragance, femme du duc Ferdinand de Grandlieu, mère de plusieurs filles, dont l’aînée prit le voile, en 1822. — Personne sédentaire, fière, pieuse[1], bonne et belle, elle exerça, dans Paris, pendant la Restauration, une sorte de suprématie par son salon du faubourg Saint-Germain. Le second et l’avant-dernier de ses enfants lui donnèrent de nombreux soucis. Luttant contre l’hostilité de son entourage, elle accueillit Rubempré, aimé de sa fille Clotilde-Frédérique (1829-1830). Les suites malheureuses du mariage de son autre fille Sabine, baronne Calyste du Guénic, préoccupèrent, dès 1837, madame de Grandlieu, qui sut réconcilier ce jeune ménage, avec le concours de l’abbé Brossette, de Maxime de Trailles et de Charles-Édouard Rusticoli de la Palférine. Un scrupule religieux l’avait bien un moment arrêtée ; mais il tomba, comme sa fidélité politique, et, ainsi que mesdames d’Espard, de Listomère, des Touches, peu d’années après l’avènement du nouveau régime, elle reconnut implicitement la royauté bourgeoise et ouvrit de nouveau les portes de son salon. Tous les siens et elle-même se trouvaient à l’église, lorsque Trailles épousa Renée-Cécile Beauvisage, pour laquelle madame de Grandlieu se fit singulièrement gracieuse (1841) (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Béatrix. — Une Fille d’Ève. — La Famille Beauvisage).

Grandlieu (Mademoiselle de), fille aînée du duc et de la duchesse de Grandlieu, prit le voile en 1822 (La Rabouilleuse. — Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Grandlieu (Clotilde-Frédérique de), née en 1802, seconde fille du duc et de la duchesse Ferdinand de Grandlieu, personne

  1. Elle eut pour paroisse Sainte-Valère, située rue de Bourgogne, chapelle qui servait au culte pendant la construction de Sainte-Clotilde.