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Jacques Falleix, qui fit faillite en 1829 (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Adolphe, petit jeune homme blond, était commis chez Fritot marchand de châles, à Paris, dans le quartier de la Bourse, sous le règne de Louis-Philippe (Gaudissart II).

Adolphus, chef de la maison de banque Adolphus et Cie, de Manheim, père de la baronne Wilhelmine d’Aldrigger (La Maison Nucingen).

Agathe (Sœur), religieuse du couvent de Chelles, réfugiée, sous la Terreur, avec la sœur Marthe et l’abbé de Marolles, dans une pauvre maison du faubourg Saint-Martin, à Paris. — Sœur Agathe était née Langeais (Un Épisode sous la Terreur).

Aiglemont (Général, marquis Victor d’), héritier des marquis d’Aiglemont et neveu de la comtesse douairière de Listomère-Landon ; né en 1783. — Après avoir été l’amant de la maréchale de Carigliano, il épousa, à la fin de 1813 (c’était alors un des plus jeunes et des plus brillants colonels de la cavalerie française), mademoiselle Julie de Chatillonest, sa cousine, avec laquelle il habita successivement la Touraine, Paris et Versailles[1]. Il prit part aux luttes suprêmes de l’Empire ; mais la Restauration le délia de son serment à Napoléon, lui rendit ses titres, lui confia, dans les gardes du corps, un grade qui lui donna le rang de général et, plus tard, le créa pair de France. Peu à peu, il délaissa sa femme, qu’il trompa même avec madame de Sérizy. Le marquis d’Aiglemont avait eu, en 1817, une fille (V. Hélène d’Aiglemont), qui était tout son portrait au physique et au moral ; ses trois derniers enfants vinrent au monde durant une liaison entre la marquise d’Aiglemont et le brillant diplomate Charles de Vandenesse. En 1827, le général fut atteint, ainsi que son pupille et cousin Godefroid de Beaudenord, par la banqueroute calculée du baron de Nucingen ; il perdit ainsi un million, placé dans les mines de Wortschin, spécula ensuite, en

  1. La résidence du marquis d’Aiglemont, à Versailles, était, paraît-il, située au no 57 actuel de l’avenue de Paris ; elle fut habitée plus tard par un des auteurs de ce travail.