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Guerbet, riche fermier de l’arrondissement de la Ville-aux-Fayes ; marié dans les dernières années du XVIIIe siècle ou tout au commencement du XIXe ; épousa la fille unique de Mouchon cadet, alors maître de poste à Conches (Bourgogne). Après la mort de son beau-père, vers 1817, il hérita de la place (Les Paysans).

Guerbet, frère du précédent et allié aux Gaubertin et aux Gendrin. — Riche percepteur de Soulanges (Bourgogne) et appelé par Fourchon « Guerbel el parcepteur de Soulanges » ; gros bonhomme lourd, à figure de beurre, à faux toupet, à boucles d’oreilles et à cols immenses ; donnait dans la pomologie ; était l’« homme d’esprit » de la petite ville et l’un des « héros » du salon de madame Soudry (Les Paysans).

Guerbet, en 1823, juge d’instruction de la Ville-aux-Fayes (Bourgogne). — Comme son oncle le maître de poste et son père le percepteur encore vivants, il était entièrement acquis à Gaubertin (Les Paysans).

Guerbet, procureur au Châtelet de Paris sous l’ancien régime et prédécesseur de Bordin, dans l’étude que celui-ci acheta en 1806 (Un Début dans la Vie).

Guillaume, dans le courant ou sur la fin du XVIIIe siècle, fut d’abord commis de Chevrel, marchand de draps, rue Saint-Denis, à Paris, à l’enseigne du Chat qui pelote, près de la rue du Petit-Lion[1] ; devint ensuite bon gendre, lui succéda, s’enrichit et se retira sous le premier Empire, après avoir marié, le même jour, ses deux filles, mesdemoiselles Virginie et Augustine. Il devint membre du Comité consultatif pour l’habillement des troupes, changea de quartier, vécut chez lui rue du Colombier[2], fréquenta les Ragon, les Birotteau, et fut, ainsi que madame Guillaume, parmi les invités du bal de la Reine des Roses, donné le 17 décembre 1818, rue Saint-Honoré (La Maison du Chat qui pelote. — César Birotteau).

Guillaume (Madame), femme du précédent, née Chevrel ; cou-

  1. Partie actuelle de la rue Tiquetonne allant de la rue Saint-Denis à la rue Montorgueil.
  2. Partie actuelle de la rue Jacob située entre les rues de Seine et Bonaparte.