Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/296

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mairie d’un des arrondissements de Paris et les cumulait avec l’emploi d’archiviste au ministère des affaires étrangères. Il devait beaucoup à son ami Jules Desmarets. Aussi lui déchiffrait-il, vers 1820, une lettre, mystérieusement compliquée, de Gratien Bourignard. Quand mourut Clémence Desmarets, M. Jacquet soutint l’agent de change dans l’église Saint-Roch et dans le cimetière du Père-Lachaise (Histoire des Treize : Ferragus, chef des Dévorants).

Jacquinaut, en 1822, petit clerc de l’avoué de Paris, maître Derville (Un Début dans la Vie).

Jacquinot aurait été, sous Louis-Philippe, notaire à Paris après maître Cardot (Les Petits Bourgeois) ; mais, comme le gendre et successeur de Cardot fut Berthier, ce dernier fait semble controuvé.

Jacquotte servit un curé d’abord, ensuite le docteur Benassis, dont elle dirigea la maison avec un dévouement et surtout avec un soin caractérisés par beaucoup de despotisme (Le Médecin de Campagne).

Jamouillot (Madame) seconda madame Fontaine dans les divinations de la fameuse cartomancienne (Le Comte de Sallenauve).

Jan[1], peintre, faisait « fi de la gloire ». — Vers 1838, à Paris, dans la rue du Dauphin, il couvrit de fleurs et décora la porte de la chambre à coucher d’un petit appartement dont Crevel avait la propriété, et où se constata le double adultère de Valérie Marneffe et du baron Hulot (La Cousine Bette).

Janssen, cordonnier de l’Opéra, en 1823, fournissait de chaussures Éléonore et Louise de Chaulieu (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Janvier, prêtre dans un village de l’Isère en 1829, « vrai Fénelon réduit aux proportions d’une cure », connut, comprit, aida Benassis (Le Médecin de Campagne).

  1. Peut-être le peintre décorateur Laurent-Jan, l’auteur de Misanthropie sans repentir et l’ami de Balzac, qui lui dédia le drame de Vautrin.