Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/315

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assistait au mariage de Wenceslas Steinbock (Autre Étude de femme. — La Fausse Maîtresse. — La Cousine Bette).

Laginska (Comtesse Adam), née Clémentine du Rouvre (vers 1816), femme du précédent, nièce, par sa mère, du marquis de Ronquerolles et de madame de Sérizy. — Elle fit partie du groupe charmant de jeunes femmes où brillaient mesdames de l’Estorade, de Portenduère, Marie de Vandenesse, du Guénic et de Maufrigneuse. Le capitaine Paz aima la comtesse, sans jamais se déclarer ; elle surprit pourtant le secret de son intendant et finit par ressentir comme de l’amour pour lui. La vertu héroïque de Paz la préserva, non seulement en cette circonstance, mais dans une autre plus dangereuse : au mois de janvier 1842, il l’enleva à M. de la Palférine, qu’elle avait consenti à rencontrer au bal de l’Opéra et qui allait l’entraîner dans un cabinet particulier de restaurant (La Fausse Maîtresse).

Lagounia (Perez de), marchand drapier à Tarragone (Catalogne) au temps de Napoléon ; l’obligé de la Marana. — Il éleva comme sa propre fille, et fort pieusement, Juana, l’enfant de la célèbre courtisane italienne, jusqu’au jour de la visite maternelle, lors de l’occupation par les Français en 1808 (Les Marana).

Lagounia (Doña de), femme du précédent, veilla, comme lui, sur Juana Marana, jusqu’à l’arrivée de la mère dans Tarragone, saccagée par les Français (Les Marana).

La Grave (Mesdemoiselles) tenaient, à Paris, en 1824, dans la rue Notre-Dame-des-Champs, un pensionnat où M. et madame Phellion donnaient des leçons (Les Employés).

Laguerre (Mademoiselle), du prénom probable de Sophie ; née en 1740, morte en 1815, l’une des « impures » les plus célèbres du XVIIIe siècle ; cantatrice à l’Opéra, fervente picciniste. — Épouvantée, en 1790, par la marche des affaires publiques, elle vint s’établir aux Aigues (Bourgogne), que lui acquit Bouret, le précédent possesseur. Avant Bouret, elle eut pour entreteneur le grand-père de La Pal-