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passion payée de réciprocité. Quelques troubles cérébraux précédèrent une promesse de mariage et, la date fixée, rapprochée, allèrent s’aggravant, quoique traversés d’éclaircies. Durant l’une de ces bonnes périodes, au Croisic, en 1822, Lambert rencontra les Cambremer et, sur le conseil de Pauline de Villenoix, il retraça leur histoire. Le mal revint, entrecoupé de sublimes échappées de pensées que recueillait mademoiselle Salomon. Louis avait comme des accès de démence : il se crut impuissant et voulut, un jour, pratiquer sur sa personne la célèbre opération d’Origène. — Lambert mourut le 25 septembre 1824 : il devait épouser Pauline, le lendemain (Louis Lambert. — Illusions perdues. — Un Drame au bord de la Mer).

Lambert (Madame), tante à succession de madame Mollot, habitait, vers 1839, la ville de Troyes, en Champagne (Le Député d’Arcis).

Lambert (Madame) habitait Paris en 1840. — Elle avait alors un âge canonique, représentait « une béate » et remplissait les fonctions de femme de charge chez M. Picot, professeur de mathématiques, rue du Val-de-Grâce, no 9. Elle réalisait d’énormes profits, au service de ce vieux savant. Madame Lambert exploitait hypocritement un dévouement apparent. Elle s’adressa donc à Théodose de la Peyrade, le pria de lui rédiger un mémoire pour l’Académie : la servante rêvait les récompenses fondées par Montyon. En même temps, elle confia à La Peyrade vingt-cinq mille francs, économies de ses vols domestiques. Dans cette circonstance, madame Lambert paraît avoir été l’instrument secret du fameux policier Corentin (Les Petits Bourgeois).

Lambrequin (Marie), chouan que, dans la Bretagne, les Bleus fusillèrent en 1799 (Les Chouans).

Lamporani, un des noms d’emprunt du prince Gandolphini exilé (Albert Savarus).

Langeais (Duc de), émigré sous la Restauration, se concertait, à l’époque de la Terreur et par correspondance, avec l’abbé de Marelles et le marquis de Beauséant, pour faire sortir de Paris, où elles