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ral. — Veuve, elle habita la ville de Tours sous la Restauration, y montrant les grands airs des siècles passés. Elle aida les frères Birotteau ; elle reçut, en 1823, le payeur des armées, Gravier, et le terrible mari espagnol qui tua, en 1808, le chirurgien français Béga. Madame de Listomère mourut, en instituant vainement l’abbé François Birotteau son légataire partiel (Le Curé de Tours. — César Birotteau. — La Muse du Département).

Listomère (Baron de), neveu de la précédente, né en 1791 ; on le connut successivement lieutenant et capitaine de vaisseau. — Pendant un congé passé à Tours auprès de sa tante, commença par intervenir en faveur de l’abbé François Birotteau persécuté, mais fit ensuite le contraire quand il eut à redouter la puissance de la congrégation et lorsque le prêtre se vit porté sur le testament de la baronne de Listomère (Le Curé de Tours).

Listomère (Comtesse de), vieille, en 1839, à Paris, faubourg Saint-Honoré, rencontrait, chez les Espard, Rastignac, madame de Nucingen, Ferdinand du Tillet, Maxime de Trailles (Le Député d’Arcis).

Listomère-Landon (Marquise de), née en Provence vers 1744, [illisible] de femme du XVIIIe siècle, avait été l’amie de Duclos et du maréchal de Richelieu. — Elle habita plus tard la ville de Tours, où elle se proposait de venir en aide, par des conseils dégagés de préjugés, à l’inexpérience de sa jeune nièce par alliance, la marquise Victor d’Aiglemont ; mais la goutte et la joie étouffèrent madame de Listomère, au retour du duc d’Angoulême en 1814 (La Femme de Trente Ans).

Livingston, à Paris, faubourg du Temple, posa, dans la fabrique de parfumerie de César Birotteau, la presse hydraulique destinée à extraire des noisettes la fameuse « huile comagène » (César Birotteau).

Lolotte, une des plus belles « marcheuses » de l’Opéra, fut, à Paris et sous la Restauration, la maîtresse de Jean-Jacques Rouget, qu’elle vit presque mourir dans ses bras, chez Florentine (La Rabouilleuse).