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la princesse de Cadignan, où il servit de paravent à la dernière insurrection vendéenne. Là, encore, Marsay découvrait les dessous cachés de l’enlèvement déjà ancien de Malin. Marsay mourut épuisé en 1834 ; un peu auparavant et lorsque Nathan courtisait Marie de Vandenesse, l’homme d’État se préoccupait de cette intrigue, tout en méprisant l’écrivain (Histoire des Treize. — Les Comédiens sans le savoir. — Autre Étude de femme. — Le Lys dans la Vallée. — Le Père Goriot. — Le Cabinet des Antiques. — Ursule Mirouet. — Le Contrat de Mariage. — Illusions perdues. — Mémoires de Deux Jeunes Mariées. — Le Bal de Sceaux. — Modeste Mignon. — Les Secrets de la Princesse de Cadignan. — Une Ténébreuse Affaire. — Une Fille d’Ève).

Martainville (Alphonse-Louis-Dieudonné), publiciste et auteur dramatique, né en 1776, à Cadix, de parents français, mort le 27 août 1830. — Royaliste fanatique, il prodigua, comme tel, entre les années 1821 et 1822, ses conseils et son appui à Lucien de Rubempré, alors apostat du libéralisme (Illusions perdues).

Martellens, savant cité par le naturaliste Lavrille devant Raphaël de Valentin, pour l’origine du mot « chagrin » (La Peau de Chagrin).

Martener, vieil homme instruit, vivant à Provins, sous la Restauration, expliquait à l’archéologue Desfondrilles, qui le consultait, pourquoi l’Europe oisive, dédaignant les eaux minérales de leur ville, recherchait Spa, moins efficace d’après la médecine française (Pierrette).

Martener, fils du précédent ; médecin à Provins, en 1827 ; homme capable, simple et doux. — Il épousa la seconde fille de madame Guénée ; consulté un jour par mademoiselle Habert, il prononça contre le mariage des vierges quadragénaires un arrêt dont se désola Sylvie Rogron ; défendit et soigna Pierrette Lorrain, la victime de cette vieille fille (Pierrette).

Martener (Madame), femme du précédent, seconde fille de madame Guénée, sœur de madame Auffray. — Prise de pitié pour Pierrette Lorrain, malade, elle lui donnait, en 1828, les distrac-