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Philippe, rue du Doyenné, puis rue Vaneau, les concierges des Marneffe et de mademoiselle Fischer, à qui, par intérêt ou gratitude, ils se montrèrent exclusivement dévoués (La Cousine Bette).

Orfano (Duc d’), titre nobiliaire du maréchal Cottin. — On sait qu’il existe à Venise un canal Orfano[1] (La Cousine Bette).

Orgemont (D’), riche et avare banquier, propriétaire à Fougères, acheta les biens de l’abbaye de Juvigny. Resté neutre pendant la chouannerie de 1799, il vit de près Coupiau, Galope-Chopine, mesdames du Gua-Saint-Cyr et de Montauran (Les Chouans).

Orgemont (D’), frère du précédent, prêtre breton assermenté, mourut en 1795, et fut enterré dans une cachette que lui avait découverte et assurée M. d’Orgemont, le banquier, pour le préserver des fureurs vendéennes (Les Chouans).

Origet, médecin réputé de Tours ; connu des Mortsauf, châtelains de Clochegourde (Le Lys dans la Vallée).

Orsonval (Madame d’) fréquentait à Saumur les familles Cruchot et Grandet (Eugénie Grandet).

Ossian, laquais au service de Mougin, le célèbre coiffeur parisien de la place de la Bourse, en 1845. — Ossian, qui avait mission de reconduire « le client », escorta Bixiou, Lora, Gazonal (Les Comédiens sans le savoir).

Ottoboni, conspirateur italien, réfugié à Paris, dînait en 1831, rue Froidmanteau[2], chez Giardini, et y rencontrait les Gambara (Gambara).

Ozalga, Espagnol, recommanda le baron de Macumer à des Parisiens de sa connaissance (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).


  1. Les gondoliers de Venise moderne l’appellent Orfanello.
  2. Les dégagements ou élargissements des quartiers de Rivoli, du Palais-Royal et du Louvre ont fait disparaître cette voie.