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Pietro, Corse, l’un des domestiques des Bartholomeo di Piombo, parents de madame Luigi Porta (La Vendetta).

Pigeau, sous la Restauration successivement maître carrier et petit propriétaire à Nanterre (entre Paris et Saint-Germain en Laye) d’une maison qu’il bâtit, lui-même, très économiquement (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Pigeau (Madame), femme du précédent ; appartenant à une famille de marchands de vin. — Après la mort de son mari, sur la fin de la Restauration, elle fit un tout petit héritage qui lui porta malheur, par suite de son avarice méfiante. Madame Pigeau se proposait de quitter Nanterre et de gagner Saint-Germain pour y vivre de son viager, quand elle fut assassinée, avec ses chiens et sa servante, par Théodore Calvi, dans l’hiver de 1828-1829 (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Pigeron, d’Auxerre, mourut, dit-on, de la main de sa femme : quoi qu’il en soit, l’autopsie du corps, confiée à Vermut, pharmacien de Soulanges (en Bourgogne), signala du poison (Les Paysans).

Pigoult, fut premier clerc de l’étude où Malin de Gondreville et Grévin étudièrent la chicane ; puis, vers 1806, et successivement, juge de paix d’Arcis, et président du tribunal de cette ville, au moment du procès relatif à la séquestration de Malin, quand il dut, comme Grévin, poursuivre l’affaire (Une Ténébreuse Affaire). Demeuré dans l’arrondissement, Pigoult vivait encore, aux environs de 1839. Il reconnut alors publiquement Pantaléon, marquis de Sallenauve, père putatif de Charles Dorlange devenu comte de Sallenauve, et servit ainsi les intérêts ou les ambitions du député (Le Député d’Arcis).

Pigoult, fils du précédent, acquit le fonds de bonneterie de Philéas Beauvisage, fit de mauvaises affaires, et se tua ; mais parut être mort subitement (Le Député d’Arcis).

Pigoult (Achille), fils et petit-fils des précédents, né en 1801. —