Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/498

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monde, il ne trouva, un soir, dans le salon de la rue du Minage[1], pour auditeurs complaisants, que la noble et pauvre madame du Brossard et sa fille Camille, âgée de vingt-sept ans (Illusions perdues).

Sibilet, greffier du tribunal de la Ville-aux-Fayes (Bourgogne), petit-cousin de François Gaubertin, épousa une Gaubertin-Vallat, et, de ce mariage, eut six enfants (Les Paysans).

Sibilet (Adolphe), l’aîné des six enfants du précédent, né vers 1793, fut d’abord clerc de notaire, et ensuite chétif employé du cadastre ; puis, sur la fin de 1817, succéda à son petit-cousin François Gaubertin, dans la régie des Aigues, propriété du général de Montcornet, en Bourgogne. — Sibilet avait épousé mademoiselle Adeline Sarcus (de la branche pauvre), qui le rendit père deux fois en trois ans ; son intérêt et ses charges personnelles l’amenèrent à servir les rancunes de son prédécesseur, en trahissant Montcornet (Les Paysans).

Sibilet (Madame Adolphe), femme du précédent, née Adeline Sarcus, fille unique du juge de paix Sarcus, riche de sa beauté pour toute fortune, fut élevée par sa mère, dans la petite ville de Soulanges (Bourgogne), avec tout le soin possible. N’ayant pu épouser Amaury Lupin, fils du notaire Lupin, dont elle était éprise, trois ans après avoir perdu sa mère, elle se laissa, de désespoir, marier, par son père, au disgracieux et déplaisant Adolphe Sibilet (Les Paysans).

Sibilet, fils du greffier, commissaire de police de la Ville-aux-Fayes, en 1821 (Les Paysans).

Sibilet (Mademoiselle), fille du greffier, devenue madame Hervé (Les Paysans).

Sibilet, fils du greffier ; premier clerc de maître Corbinet, notaire à la Ville-aux-Fayes, et son successeur désigné (Les Paysans).

Sibilet, fils du greffier, employé des domaines, successeur présumé du receveur d’enregistrement de la Ville-aux-Fayes (Les Paysans).

  1. Voie aujourd’hui peu aristocratique.