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Tabareau, huissier de la justice de paix du VIIIe arrondissement[1] de Paris, en 1844-1845. — Il était lié avec l’homme d’affaires Fraisier. — Madame Cibot, concierge, rue de Normandie, chargea Tabareau de faire, pour elle, sommation à Schmucke d’avoir à payer trois mille cent quatre-vingt-douze francs dus par l’Allemand et par Pons, comme frais de nourriture, termes de loyers, impositions, etc. (Le Cousin Pons).

Tabareau (Mademoiselle), unique enfant de l’huissier Tabareau, grande fille rousse et poitrinaire, était, du chef de sa mère, propriétaire d’une maison de la place Royale ; ce qui la faisait rechercher en mariage par l’agent d’affaires Fraisier (Le Cousin Pons).

Taboureau, d’abord journalier, puis, sous la Restauration, marchand de grains et usurier dans la commune de l’Isère dont le docteur Benassis était le maire. — Homme maigre, très ridé, à demi voûté, bouche serrée, menton crochu se rapprochant du nez, petits yeux gris tachetés de noir, rusé comme un maquignon (Le Médecin de Campagne).

Taillefer (Jean-Frédéric), né vers 1779 à Beauvais[2], bâtit, en 1799,

  1. C’est aujourd’hui le IVe arrondissement.
  2. Des Taillefer y existent encore (détail fourni par un habitant de Beauvais).