Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/59

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raconta plus tard le quiproquo avec Rastignac (Étude de femme). En 1829, encore avec Desplein, il fut appelé par madame de Nucingen, dans le but d’étudier l’état du baron de Nucingen, son mari, malade d’amour pour Esther Gobseck ; en 1830, toujours avec son illustre maître, il fut rappelé par Corentin pour juger le cas de mort de Peyrade et le cas de folie de Lydie, sa fille ; puis, encore avec Desplein et avec le docteur Sinard, auprès de madame de Sérizy, que l’on craignait de voir devenir folle après le suicide de Lucien de Rubempré (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — La Dernière Incarnation de Vautrin). Toujours avec Desplein et à la même époque, il assiste aux derniers moments d’Honorine, la femme du comte de Bauvan (Honorine) et vit la fille du baron de Bourlac (M. Bernard), qui était atteinte d’une étrange maladie polonaise : la plique (L’Envers de l’Histoire contemporaine). Horace Bianchon était, en 1831, l’ami et le médecin de Raphaël de Valentin (La Peau de Chagrin). En relations avec le comte de Granville, en 1833, il soigna sa maîtresse, Caroline Crochard (Une Double Famille). Il soigna encore madame du Bruel, alors maîtresse de La Palférine, qui s’était blessée en tombant la tête la première contre l’angle aigu d’une cheminée (Un Prince de la Bohème) ; puis, en 1835, madame Marie Gaston (Louise de Chaulieu), perdue sans espoir (Mémoires de Deux Jeunes Mariées). En 1837, il accoucha, à Paris, madame de la Baudraye, enceinte des œuvres de Lousteau ; il était assisté du célèbre accoucheur Duriau (La Muse du Département). En 1838, il était médecin du comte Laginski (La Fausse Maîtresse). En 1840, Horace Bianchon demeurait rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, dans la maison où mourut son oncle le juge Popinot, et il était question de le nommer conseiller municipal, en remplacement de l’intègre magistrat ; mais il refusa en déclarant que son candidat était Thuillier (Les Petits Bourgeois). Médecin du baron Hulot, de Crevel et de madame Marneffe, avec sept de ses collègues, il observa la terrible maladie qui emporta Valérie et son second mari en 1842, et, 1843, il soigna également Lisbeth Fischer dans sa dernière maladie (La Cousine Bette). Enfin, en 1844, le docteur Bianchon fut amené en consultation par le médecin Roubaud auprès de madame Graslin, à Montégnac (Le Curé de Village). Horace Bianchon, conteur brillant et spirituel, narra dans le monde les aventures qui