Page:Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Chrit contrain-les d'entrer.djvu/287

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10.Ch. (185)

aucuns principes communs qui continssent les parties définies dans leur devoir , et qui montrassent qu’il ne se faut pas déchirer comme des bêtes. Les obscurités de l’Écriture ne tombent guère que sur les dogmes de spéculation : ceux de Morale ayant été plus nécessaires pour la conservation des sociétés , et pour empêcher que le vice n’éteignit entièrement ce qui reste de vertu, sont demeurés plus intelligibles à tout le monde. Mais qu’ils soient assez clairs ou non pour empêcher qu’on ne les détourne à de faux sens , et à des abus , au moins est-il certain que l’intention du Saint Esprit a dû être sainte, juste & innocente, et fort éloignée de servir d’excuse très plausible aux désordres de l’Univers. Or c’est ce qu’on ne pourrait pas dire s’il était vrai que Jésus-Christ eût donné ordre à ses sectateurs de persécuter.

Je passerai sous silence les désordres