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LES PANTINS

Grave ta mémoire
Ô gué !
Grave ta mémoire !

Que du titre de fouteur,
Ton cœur se contente ;
Si d’un con avec ardeur
Pucelle charmante
T’offre l’hommage en secret,
Fouts, mais sans aucun regret,
Cette chaude amante
Ô gué !
Cette chaude amante.

(À Gosset l’aînée.)

À votre tour, ma belle brune, vous dont les yeux lascifs et éveillés paraissent si fort attournés à la paillardise, écoutons vos sornettes lubriques. Vous m’avez l’air d’en avoir tâté plus d’un.

gosset l’aînée.

Et vous ne vous trompez pas, mon cher