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III
À SES PÉNITENTS

spectacles ; vous, misérables débauchés, qui ajoutez à vos appointements énormes, et si fort au-dessus de vos talents méprisables, le fruit honteux de la prostitution, ne rougissez pas de ma véracité, et qu’au contraire la naïveté de mes peintures vous fournisse de nouveaux sujets de gloire.

Vos chers confrères du haut style qui badinent au Palais-Royal, ont été là, comme vous, les objets de mes délassements ; croyez-moi, ne faites pas plus de bruit qu’eux ; et puisque vous avez su vous faire des fronts qui ne rougissent jamais, il serait en vérité trop tard pour vous de vous défaire de cette habitude.