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LES PANTINS
Elle reçoit la pension que le baron de Phorbe[1] assigna sur son cul, (le plus joli cul de toute la terre), et moi je la mange.
le compère mathieu.
Bon ; maquerotin tout comme un autre !
mayeur.
Eh ! pourquoi pas ? Pourquoi dérogerais-je aux mœurs de mes confrères ? Chacun vit de son métier.
le compère mathieu.
C’est une charmante fouteuse que cette Gavaudan.
mayeur.
De trois sœurs qu’elles sont, c’est la plus coquine. Aussi fait-elle de moi un squelette ambulant. Ce n’est pas une petite corvée que de contenter les désirs lascifs de cette aimable débauchée ; et si elle ne m’accor-
- ↑ Gentilhomme d’honneur de Monsieur, frère du roi.