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LES PANTINS

Fouts bien par ci, fouts bien par là,
Le ciel te forma pour la pine ;
Fouts bien par ci, fouts bien par là,
C’est le vrai bonheur que cela !

Lorsque ta main leste chatouille
Mon vit par ci, mon vit par là,
Oui, je sens se gonfler ma couille,
Ah ! quel feu brûlant que cela !
Le foutre m’embrase et dévore
Ce vit brûlant que tu branlas
Souvent par ci, souvent par là.
Dieu ! quel plaisir ; j’y suis encore !
Foutons par ci, foutons par là,
Mourons tous deux comme cela.

le compère mathieu.

J’aime à t’entendre, Mayeur ; il est vrai que je te distingue de l’assemblage de coquins avec lequel tu es assimilé. Fouts, mon ami, fouts toujours, mais que ce soit sans bassesse. On peut foutre, on le doit même ; mais il faut être honnête homme.