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LES PANTINS

Chers amis de la bouteille,
Vous, détestables gredins,
Qui croyez que c’est merveille
De bien branler des putains,
Dans ce bordel, où la corde
Fut le principal bonheur,
Non, point de miséricorde,
Pour des fripons sans honneur.

Sophie, aimable branleuse,
Jouez toujours du cotillon ;
Vous fûtes toujours heureuse,
Prêtant votre joli con ;
À ce con je rends hommage,
Et toujours je vous prédis
Que votre plus bel ouvrage
Est de bien branler un vit.

Ribié, ennoblis la scène
Par l’horreur et les forfaits ;
Talon, branle Melpomène,