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LES PANTINS

le compère mathieu.

Et c’est ainsi, vieux cocu, vieux pécheur, que vous martyrisez les fesses d’une jolie femme. Quelle manie ! et quel raffinement de lubricité ! Et c’est ainsi que vous trompez toutes vos connaissances, par un extérieur hypocrite ! Insigne débauché, rends tes épaulettes à une nation à qui tu les as extorquées. L’habit national français ne convient qu’à un brave homme, et non à un guerrier à femmes de ta trempe, dont les exploits se bornent à lever un cotillon et à examiner, de l’œil chassieux qui lui reste, le con d’une prostituée, et qui, comme jeanfoutre, parle de ses prouesses à la Bastille, tandis qu’en plat gueux il fuyait comme un viédase vers les nobles remparts de la Courtille !

sallé.

Vous n’avez pas d’indulgence.