Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
62
LES PANTINS

tion, pour jouir à cet égard de ses droits honorifiques !

le compère mathieu.

C’est une justice à lui rendre ; ce titre si précieux ne lui sera jamais disputé : c’est à lui qu’il doit les premiers degrés de sa splendeur ; mais passons. Quelle est cette jeune personne, dont l’abord paraît si affligé ? Eh ! c’est, si je ne me trompe, madame Léger. Approchez-vous, mérotte ? Qu’avez-vous sur le cœur ? quel est le sujet de vos chagrins ?

madame léger.

Ses infidélités continuelles, et qui sont cause de ma séparation d’avec lui.

le compère mathieu.

Vous appelez infidélités ce qui n’est, de sa part, qu’un assemblage perpétuel de roueries, de brigandages. Ah ! cessez, belle enfant, d’appeler votre mari le maquereau