Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
72
LES PANTINS

dire, et conséquemment rien d’intéressant à me raconter. Ainsi, je vous laisse. Je pourrais de même tirer quelques plaisants aveux de l’aboyeur de la porte ; mais je sais qu’en ce moment il est occupé pour les intérêts de Sallé à la crèche, rue de la Bûcherie, à faire mouver les trois Rois, à branler sur son pivot la Vierge, saint Joseph et l’enfant Jésus. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter pour débutants et pour camarades, à l’entrée de la foire Saint-Germain prochaine, l’âne et le bœuf de ce spectacle ridicule, et j’y joins le vœu sincère d’une semblable caricature.

Voici cependant encore un de mes airs ordinaires, que je vous recommande de chanter en chœur :

Assemblage de foutues gueuses,
Si bêtes, si laides et creuses,