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LES PANTINS

noisel.

Oh ! c’est une histoire que vous apprendrez facilement par tout le monde. Revenons à ce que vous appelez mes paillardises. Je ne suis familier qu’avec une : j’y borne tout mon être et mon plus délicieux plaisir ; c’est particulièrement avec la petite Simonet, avec laquelle je l’ai plus employée.

le compère mathieu.

Cette petite Simonet n’est-elle pas une de tes cantatrices des chœurs ?

noisel. Non, c’est une de mes figurantes. Elle me fut présentée par sa mère un matin où, sous prétexte de fatigue, j’avais fait défendre ma porte, mais au fait pour me soustraire aux importunités des pauvres diables que j’employais, et qui me harcelaient pour avoir du pain, Mère et fille forcèrent la