assurer une ; et ils apportent pour fondement
de leurs clameurs imbéciles « que
toute vérité n’est pas bonne à dire ». Il fut
un temps effectivement où il y avait du
danger à courir ; mais à présent que, sans
crainte, on peut tout dire et qu’on dit tout,
les mirmidons théâtrals, les pantins du
rempart prétendraient-ils prouver qu’ils
sont en possession du privilége exclusif
d’enchaîner la vérité par le ministère du
maire, des commissaires et des sections ?
C’est ce que vient d’entreprendre le sieur Després, à la tête d’une meute enragée, députée des différents cloaques du boulevard, pour persécuter cet ouvrage. Ses jérémiades sont l’aveu tacite de sa confession burlesque au compère Mathieu. « J’ai des femmes, disait-il piteusement au commissaire de la section de Saint-Étienne, je les gruge et je les bats ; mais je ne vole personne ! » Je ne sais pourquoi cette phrase concluante