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LES PANTINS
saint-albin.
J’ennuie périodiquement le public, qui me siffle par reconnaissance ; je fais des dettes au café, j’enniaise ma maîtresse de pension[1], je fous des coquines, et je me crois quelque chose.
le compère mathieu.
Et vous ne vous trompez pas ; vous êtes effectivement quelque chose : je vous accorde un brevet de gredin, pour faire nombre avec ceux qui composent les théâtres du boulevard.
Dans ce conflit Saint-Albin,
Tu dois passer outre,
Pour un infâme gredin
Dont dira toute putain :
Du foutre ! du foutre ! du foutre !
- ↑ Madame Lemaître, blanchisseuse d’une partie de la gredinaille du boulevard, maquerelle renommée, chez le perruquier en entrant par le faubourg du Temple.