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DES BOULEVARDS

Et qu’au défaut de votre esprit,
Pour vous trouver heureuse,
Vous branliez toujours un vit,
En fieffée fouteuse !

Le ciel, en vous faisant un con,
Désigna votre place,
Et vous indiqua la façon
D’être une sacré garce ;
Ainsi donc foutez à jamais,
En redoublée coquine,
Et près de Dieu allez en paix
En branlant une pine.

(À la dame Beaupré.)

Pour vous, je vous connais ; mais qu’importe ! parlez toujours.

la beaupré.

Et que vous dire ? Je suis une putain, personne ne l’ignore. J’ai couru dans la Calabre avec le fils d’un marchand de la rue Saint-Denis, nommé Beaupré, dont j’esca-