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DES BOULEVARDS

picardeau.

Vous l’ordonnez, je vous ferai connaître
Quel est ici mon sinistre destin :
Si pour femme je pris une putain,
Je fus cocu, mais je devais bien l’être.

De celle-ci, de cette aimable gueuse,
Oui, de cette coquine de Talon,
J’avais avant su travailler le con,
Et mon vit seul pouvait la rendre heureuse.

Quand du plaisir je recherchais sur elle
Le doux transport, sur son corps étendu,
Le front auprès d’un trou bien défendu,
Je la foutais d’une façon nouvelle.

Oui, cher compère, telle était ma manière de foutre, et cette autre garce, mademoiselle Boitte que voici, se prêtait à cette manœuvre. Boitte mettait ses coudes sur le traversin, et, se troussant, présentait à mes regards lascifs, ah ! le plus joli cul qu’il