même de ce premier style roman, ainsi Lyon, Florence, Rome ; l’art mozarabe d’Espagne ; l’Ouest de la France ; les écoles byzantines dont l’influence n’avait pas cessé d’agir. Enfin il y avait au Sud de l’Europe, en Andalousie, en Sicile, au Nord de l’Afrique, de puissantes écoles musulmanes, et tout ce monde complexe avait une force extraordinaire. Il y avait ensuite de nouveaux problèmes : l’évolution des pratiques liturgiques, les agglomérations produites par les grands pèlerinages, l’accroissement de la richesse.
D’autre part, l’architecture devenait un art personnel échappant toujours davantage aux lois et aux règles ; l’œuvre de l’esprit dépasse l’œuvre de la tradition populaire.
Toute architecture a eu son Vignole : Trésor de formes vieilles. Mais toute période architectonique a su le dépasser.
De là la complexité du second art roman. Ses origines peuvent être expliquées grâce à l’art de même nature qui l’a précédé dans l’histoire et qui a réussi à se maintenir au cœur même de l’art du XIIe siècle.
Le Secrétaire perpétuel offre, au nom des auteurs, les ouvrages suivants :