Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/220

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thieu, et par lui-même, l’auteur trouve, pour l’obliquité moyenne de l’écliptique,

À la date du 1er  janvier 1813
23° 27′ 50″,45.

Les observations de Bradley, recalculées par M. Bessel, et rapportées

Au 1er  janvier 1755, donnent
23° 28′ 15″,49
Diminution en 58 ans
25,04
Diminution annuelle
0,43

Les observations de distances zénithales faites en 1818, ont conduit Brinkley, pour le maximum d’aberration, aux valeurs suivantes :

de Cassiopée
20″,72
Polaire
20,63
Grande-Ourse
20,04
id.
21,20
id.
21,36
id.
20,15
id.
21,12
Moyenne
20,80
Les observations de Bradley, faites à Wanstead avec un secteur zénithal, donnèrent
20,00
Les observations de Bradley, faites à Greenwich, recalculées nouvellement, ont donné à M. Bessel
20,70
D’après la vitesse de la lumière déduite des satellites de Jupiter, on adoptait généralement
20,25
Méthode servant à calculer les réfractions astronomiques pour des objets voisins de l’horizon.
(Lu à l’Académie de Dublin le 17 janvier 1820 ; imprimé dans le 13me vol.
des Irish Transactions.)

On admet généralement que la valeur de la réfraction astronomique qu’éprouve la lumière venant des objets voisins de l’horizon, est comprise entre la réfraction théorique calculée dans l’hypothèse d’une température constante des couches de l’atmosphère, et celle que l’on obtient en partant de la supposition d’un décroissement uniforme de densité. En rejetant la constance de la température, M. Bessel a cherché et trouvé la loi qu’il fallait lui substituer pour représenter les observations. Brinkley, à son tour, essaie d’ar-