Le moyen dont M. Cellier veut faire usage pour engendrer artificiellement de la glace, est celui de Leslie. La nouvelle machine présente seulement une beaucoup plus grande étendue de surface absorbante et est destinée à fonctionner d’une manière continue. Suivant M. Cellier, sa glace ne reviendrait qu’à 1 fr. 50 c. les 100 kilogrammes.
On se fera une idée suffisante de la seconde machine de M. Cellier, de sa soufflerie continue, si l’on imagine que six soufflets ordinaires soient attachés longitudinalement, chacun par une de ses joues, aux six rayons d’une roue verticale, tandis que l’autre joue de chaque soufflet conserve toute sa mobilité, mais est chargée d’un gros poids. Ces poids, pendant la rotation de la roue, se trouvent tantôt au-dessous et tantôt au-dessus de chaque soufflet. Dans le premier cas, ils écartent leurs deux joues ; dans l’autre ils les rapprochent, produisant ainsi alternativement, par la seule action de la pesanteur, le double mouvement ordinaire de ce genre d’appareil. Supposez maintenant toutes les tuyères dirigées vers le centre de la roue, et vous y engendrerez non-seulement un vent continu, mais qui plus est, un vent à peu près constant.
Ce nouveau travail de M. Pelletier a été fait, pour la majeure partie, non sur l’opium en nature, mais sur une masse considérable d’eaux-mères accumulées, provenant d’une manufacture de produits chimiques. Les recherches de l’auteur ont d’abord porté sur les eaux-mères ammoniacales de morphine, qu’on avait jusqu’ici perdues, et qui semblent, cependant, pouvoir fournir des quantités notables de morphine, de narcéïne et de codéïne. M. Pelletier prouve ensuite que les eaux-mères alcooliques elles-