dans le mémoire dont je viens de transcrire le titre, il combat les idées de M. Pond, soit d’après ses propres observations, soit en employant celles des secteurs zénithaux de Wanstead (Bradley), de Schehallien (Maskelyne), de Dunnose (Mudge), du Mysore (Lambton).
M. Pond avait déduit de la comparaison des observations de Greenwich avec celles de Dublin, la conséquence que les cercles mobiles sont des instrumens moins exacts que les cercles muraux. Brinkley soutient l’opinion contraire.
Dans ce mémoire, Brinkley se propose de prouver que l’instrument du capitaine Kater est susceptible d’une beaucoup plus grande exactitude que les astronomes et les artistes n’ont semblé disposés à le croire.
Ces élémens sont le résumé des leçons d’astronomie professées à l’Université de Dublin, où Brinkley occupa pendant de longues années la chaire fondée par Andrew. On comprendra aisément que l’auteur n’a pas pu avoir la prétention de donner un traité complet en 328 pages in-8o ; qu’il a dû se borner à faire connaître l’esprit des méthodes ; que beaucoup de questions ont été nécessairement négligées ; mais tout ce que l’ouvrage renferme est remarquable par l’élégance et la clarté. À chaque ligne, on retrouve l’astronome également au fait des calculs et des observations.
Après avoir mentionné tant de travaux d’astronomie et de mathématiques pures, il eût été piquant d’ajouter à cette longue liste les titres de