Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/242

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vail de quelques jours par la méthode de Lagrange, que l’on n’avait point employée, sans doute parce qu’on ne savait pas le degré de précision dont elle est susceptible. Le calcul entier des perturbations d’une comète à longue période se trouvera ainsi réduit à moitié.

Physiologie animale et physique générale.Note communiquée par MM. Becquerel et Breschet.

« Il y a trois mois, dit M. Becquerel, nous avons témoigné le désir à l’Académie, M. Breschet et moi, de nous transporter sur les Alpes et dans diverses localités, pour continuer nos expériences sur la chaleur animale, étudier les phénomènes physiologiques qui sont accessibles à nos appareils, et nous livrer en même temps à des recherches relatives à la physique générale et à la géologie. L’Académie accueillit favorablement ce désir et daigna faire connaître à M. le ministre de l’instruction publique, par l’organe de l’un de ses secrétaires perpétuels, qu’elle verrait avec satisfaction le gouvernement nous fournir les moyens nécessaires pour réaliser notre projet.

» M. le ministre s’est empressé de répondre au vœu exprimé par l’Académie, et sa sollicitude nous a en outre constamment accompagnés en Suisse, en Piémont et en Italie, où les ambassadeurs et les consuls français, dans ces contrées, ont été chargés par M. le ministre des affaires étrangères d’employer, au besoin, leur influence pour lever les obstacles que nous pourrions rencontrer dans nos excursions.

» Aujourd’hui notre mission est terminée, et nous prions M. le ministre de l’instruction publique d’agréer ici l’expression de notre reconnaissance pour toutes les marques d’intérêt et de bienveillance dont il nous a environnés.

» Nous avons aussi des remercîmens à adresser à l’Académie, qui a bien voulu, sur la proposition de l’un de ses secrétaires perpétuels, M. Arago, dont nous ne saurions trop reconnaître l’obligeance à notre égard, nous aider à faire confectionner une partie des instrumens qui nous étaient indispensables.

» Il nous est impossible de faire connaître, dans ce moment, à l’Académie, les résultats que nous avons obtenus, attendu que nous avons encore à faire quelques expériences de détails pour compléter notre travail, qui ne sera terminé que lorsque nous aurons réuni tous nos instrumens. Nous nous bornerons seulement à indiquer les questions principales sur lesquelles notre attention s’est portée.