Les Japonais se sont tellement identifiés, depuis quelques années, avec les sciences et les arts de l’Europe, ainsi qu’on a pu le voir dans le compte que nous avons rendu (p. 193) du voyage de M. Siebold, qu’il faudra maintenant ne pas trop se hâter de leur attribuer les inventions qu’on trouvera en usage dans leurs usines ou qui seront seulement décrites dans leurs ouvrages.
M. Arago annonce que M. Delezenne, régent au collége de Lille, a observé le 13 novembre dernier (l’heure n’est pas indiquée) « une étoile filante, plus grande et plus brillante que Jupiter, et qui laissait derrière elle une traînée d’étincelles semblable en tout point à la traînée qui suit une fusée à baguette. Le météore se dirigeait du sud-ouest au nord-est. »
On se rappelle, sans doute, que l’incendie d’une grange, près de Belley, eut lieu précisément dans la nuit du 13 novembre. On n’aura pas non plus oublié combien cette date mérite de fixer l’attention des observateurs.
M. Valz écrit à M. Arago que les calculs de M. Rosenberg et ceux de M. de Pontécoulant ne s’accordent pas, quoique ce dernier géomètre l’annonce dans sa communication à l’Académie du 23 novembre dernier. M. de Pontécoulant regrettait que l’astronome allemand n’eut pas donné séparément les perturbations résultantes de l’action de chacune des petites planètes pour la période de 1682 à 1759. M. Valz répond que ces perturbations ont été publiées dans le no 250 des Astronomische Nachrichten de M. Schumacher, et qu’en les examinant avec attention, on reconnaît qu’au lieu de se compenser elles s’ajoutent en très grande partie.
« M. Cordier a communiqué, dans la dernière séance de l’Académie, quelques particularités observées par M. Philippe, pendant le tremblement de