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en arrière de la bulbe urétrale ; là elles s’entrelacent aussi avec les fibres d’une portion du bulbo-caverneux, et vont se terminer en avant par des tendons aponévrotiques, qui se fixent en haut du muscle releveur de l’anus externe de Riolan, sur la lèvre interne de la branche descendante du pubis, et de la partie antérieure de la branche ascendante de l’ischion ;

17o.La tunique albuginée du testicule se compose des tendons aponévrotiques des muscles crémasters qui forment également la gaîne fibreuse de l’épididyme. Ceci se voit très distinctement sur le cheval ;

18o.Il n’est pas vrai que dans les premiers temps de la vie fœtale le sexe soit douteux ;

19o.Déjà à deux semaines, d’après la détermination des âges de M. Velpeau, laquelle probablement est erronée, le périnée présente chez la femme trois dépressions transparentes, couvertes par l’épiderme qui, en se rompant, donnent naissance à la vulve, à l’orifice de l’urètre et à l’anus. Or il n’est pas vrai que le périnée soit ouvert dans le commencement. Dans le mâle non plus, le périnée n’est jamais ouvert sur la ligne médiane ; le canal de l’urètre et le scrotum ne sont point séparés en deux parties ;

20o.Les organes génitaux intérieurs sont aussi nettement tranchés dans leurs caractères depuis la première période fœtale.

MÉMOIRES PRÉSENTÉS
Chimie. — Action des acides étendus sur le sucre ; par M. J. Malaguti.
(Commissaires, MM. Thénard, Dumas, Robiquet.)

L’objet de l’auteur est de prouver que sous l’influence d’une température qui peut ne pas dépasser le 95e degré centigrade, tous les acides étendus agissent d’une manière identique sur le sucre de canne ; que le résultat de cette action est, 1o. de l’acide ulmique et de l’acide formique, quand il y a présence d’air atmosphérique ; 2o. de l’acide ulmique seulement, lorsque le phénomène se passe sans l’intervention de l’air. M. Malaguti a cru qu’après avoir essayé successivement les acides nitrique, sulfurique, hydrochlorique, phosphorique, phosphoreux, arsénique, arsénieux, oxalique, tartrique, racémique, citrique, il devait lui être permis de généraliser le résultat et d’affirmer que dans le phénomène qu’il étudiait, tous les acides agissent à raison de leur présence matérielle et nullement par leurs principes constituans.