Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/351

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concentrée, sans ressentir plus de cuisson que si je venais de plonger dans l’eau de mer.

« Je n’aurais pas osé entretenir l’Académie d’un procédé aussi simple, sans la grande importance du sujet, et si, tout récemment encore, je ne m’étais aperçu, en m’occupant d’un tout autre objet, que les choses les plus communes sont presque toujours négligées, quoiqu’elles soient souvent les plus efficaces.

» On ne pourra, dit-en terminant M. Gaudin, avoir entière confiance en ce procédé qu’après avoir réussi en grand, et qu’autant qu’on montrerait, par exemple, que l’incendie d’un bûcher, qui ne peut être éteint par le jeu simultané de dix pompes, ayant un jet d’un certain calibre (restreint si l’on veut pour moins de dépense), que cet incendie, dis-je, est promptement éteint par une seule pompe du même jet, alimentée par une dissolution de chlorure de calcium. Pour cela l’intervention du gouvernement serait nécessaire, et c’est précisément pourquoi j’adresse cette lettre à l’Académie, afin qu’elle en fasse ce qu’elle jugera convenable dans l’intérêt général. »

ANALYSE MATHÉMATIQUE. — Notes de M.Cauchy sur l’optique, adressées à M. Libri.
PREMIÈRE NOTE

« Suivant les principes que j’ai développés dans le mémoire sur la Dispersion, les mouvements de l’éther pour un rayon simple d’une couleur donnée, se trouvent généralement représentés par les formules (24) du second paragraphe de ce mémoire. Lorsque dans ces mêmes formules, les dérivées du premier ordre des déplacements moléculaires ζ, η, ρ, disparaissent, c’est-à-dire lorsque les coefficients de ces dérivées se réduisent à zéro, on obtient les formules (25), et par suite les formules (34), (35), du même paragraphe. La dernière de ces formules ou l’équation (35) est une équation du 3e degré en qui sert à déterminer le rapport ou bien encore la vitesse de propagation ( étant la durée d’une vibration, et l’épaisseur d’une onde plane) en fonction de K et des cosinus a, b, c des angles formés par la perpendiculaire au plan de l’onde avec les axes coordonnés. Or, de cette équation du 3e degré en , je déduis très simplement une seconde équation de même degré qui doit