Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/575

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» C’est comme allusion à ces vues générales que j’ai compris cette conclusion à racines profondes, cette fin de l’article du Temps : Le siècle a enfanté ses deux plus grandes idées en philosophie naturelle, celle de l’unité organique, et l’idée d’où sont sorties les méthodes naturelles. Et tout aussitôt M. Martins proclame, sans explication ni développement, les noms des inventeurs ; un de ces noms est celui du poète, et l’autre de M. de Jussieu.

» Cependant, à l’égard des rapports naturels, qui s’en occupa ? qui a vraiment songé à les importer dans la science dans le sens du créateur de cette pensée, Bernard de Jussieu ? En avançant dans le récit des faits, les rapports réels venaient à se choquer, à se contredire et à s’entredétruire dans une manie de classification, la fausse voie et comme la maladie du naturalisme de ces derniers temps. Et quant à l’unité organique, plus elle a été récemment accueillie mentalement et pratiquée dans l’exécution, plus de finesse a été employée pour n’y point reconnaître les dons d’une faculté d’investigation, portant avec plus d’aplomb sur l’étude des rapports naturels. »

M. Becqurel présente le quatrième volume de son Traité de l’électricité et du magnétisme. « Dans ce volume, qui contient les septième, huitième, neuvième et dixième livres de l’ouvrage, j’ai traité, dit-il, les questions suivantes : 1o la mesure des températures à l’aide des effets thermo-électriques, 2o le phénomène de la phosphorescence considéré par rapport aux différentes causes qui le déterminent et aux différents corps organiques ou inorganiques dans lesquels il se manifeste ; 3o l’électricité atmosphérique et les phénomènes qui s’y rapportent ; 4o enfin l’action de l’électricité sur les corps vivants et son application à l’art de guérir. »

M. Biot dépose l’original de la note de Fresnel imprimée dans le compte rendu de la précédente séance.

RAPPORTS.

M. Silvestre fait un rapport verbal sur l’histoire naturelle agricole et économique du maïs, ouvrage de M. Bonafous, un des correspondants de l’Académie.

M. Moreau de Jonnès, à cette occasion, rappelle qu’il a lu il y a plusieurs