tercepter les rayons lumineux qui se transmettent du grand miroir au petit, la hauteur du miroir subsidiaire n’a que la moitié de celle de la partie étamée du petit miroir ; et celui-ci encore sert à la fois pour le grand miroir et pour le miroir subsidiaire, lequel, avant le croisement de l’angle, présente sa face aux objets de gauche.
» Il résulte de cette construction que l’angle entre un objet doublement réfléchi dans le miroir subsidiaire et le petit miroir, et celui qu’indique l’alidade, donnent un angle total plus grand que celui qu’on peut obtenir avec le cercle ordinaire et plus grand précisément du double de l’angle que forment entre eux le petit miroir et le miroir subsidiaire, valeur qui se détermine aisément par expérience.
» Nous devons dire en faveur de M. Rowland que les deux additions au cercle de réflexion, dont nous venons de rendre compte, ne pouvaient lui être connues, puisqu’elles n’ont encore été publiées dans aucun ouvrage.
» Au reste, l’idée mère de tout ceci se trouve dans nos anciens octants, où l’on avait l’habitude d’annexer un petit miroir particulier pour prendre la hauteur des astres par derrière. Cette manière d’observer n’était pas facile, ce qui, joint à l’incertitude de la rectification de ce miroir, en a fait depuis long-temps abandonner l’usage.
» En résumé, nous proposons à l’Académie de donner son approbation à l’instrument qui lui a été communiqué par M. Rowland, et qui donne une solution d’un problème intéressant d’astronomie nautique. »
« Cet ouvrage fait suite aux mémoires que M. Dufour a déjà publiés sur les coléoptères, et principalement au grand travail que l’Académie a déjà couronné, et a fait insérer dans les Mémoire des Savants étrangers, et qui avait les hémiptères pour sujet.
» Des considérations générales sur l’anatomie et sur la physiologie de chacun des trois ordres indiqués, en précèdent l’examen particulier. C’est ainsi qu’en commençant l’histoire anatomique des orthoptères, l’auteur dé-