mai et juin 1806, trouve pour différences correspondantes 0p,19 au nord ; au sud 0p,02.
Voici enfin les moyennes du capitaine Beechey, déduites de six observations pour chaque jour :
lat. de 25° à 20° N………30p,022
20 15 N………30 ,005
15 10 N………29 ,954
10 5 N………29 ,929
5 0 N………29 ,895
0 5 S………29 ,918
5 10 S………29 ,971
10 15 S………30 ,013
15 20 S………30 ,037
La marche est comme on voit parfaitement régulière ; les différences
extrêmes sont 0p,12 et 0p,13.
La dépression dans les latitudes boréales, élevées comme en Norwège, comme au Groënland occidental, etc., est bien connue. On peut consulter à ce sujet Krusenstern, Lütke et Erman, et enfin la discussion de Schouw.
Dans une note qui accompagne celle de M. de Humboldt, M. Poggendorf remarque que dans la recherche de la pression au niveau de la mer, on a négligé à tort jusqu’ici d’appliquer aux hauteurs observées du baromètre la correction qui dépend de la variation de la pesanteur à différentes latitudes. M. Poggendorf calcule une petite table de cette correction d’après la formule :
où représente la hauteur du baromètre à la latitude et la hauteur
correspondant à 45° ; la correction est donc soustractive de 45° à l’équateur
additive de 45° au pôle. Loin de faire disparaître la dépression équatoriale
indiquée par les observations non corrigées, la correction l’augmente donc ;
mais elle atténue, sans toutefois l’expliquer entièrement les dépressions
polaires : la correction maximum du pôle à l’équateur serait 0lig,874.
Dans une atmosphère en repos la pression au niveau de la mer serait partout égale. Les différences que la correction ne détruit pas, ne peuvent donc être attribuées qu’à l’état de mouvement.
M. Poggendorf donne en terminant le tableau des hauteurs barométriques réunies par M. Schouw, réduites à zéro et au niveau de la mer, avec et sans la correction de pesanteur. Cette table, la voici !